Que faire face à l'obésité ?
L’excès de poids rend la vie souvent plus compliquée. Discrimination à l’emploi, mauvais accueil dans les magasins, jugements de valeur négatifs, regard des autres peu indulgent, voire moqueries… autant de situations qui minent l’estime de soi et la confiance en soi. Apprendre à s’affirmer, développer son sentiment d’efficacité personnelle et l’estime de soi sont parfois des moyens d’aller mieux et de reprendre sa vie et sa santé en main. Les psychologues sont compétents dans ces domaines.
Parfois, c’est l’image que nous renvoie le miroir qui fait souffrir. On parle alors de Trouble de l’Image Corporelle. Un accompagnement psychologique permet souvent d’aller mieux et d’apprendre à changer de point de vue sur soi, pour aller moins mal.
Dans d’autres circonstances, l’excès de poids est associé à des problèmes de santé tels que la dépression, l’anxiété, les TOCs (Troubles Obsessionnels Compulsifs) ou toute autre maladie psychiatrique. Il est alors important de rechercher un lien éventuel entre la maladie et la prise de poids. Très schématiquement, le mal-être, quelle que soit son origine, peut induire des « envies de manger » :
Je ne vais pas bien → je mange → je prends du poids
Dans ce cas, la prise de poids n’est que la conséquence d’une problématique plus complexe. Le rôle du psychologue est d’évaluer la situation et de hiérarchiser les priorités de prise en charge : aller mieux sur le plan psychologique avant de soigner son comportement alimentaire.
Lorsque le comportement alimentaire est très perturbé, on parle de Trouble du Comportement Alimentaire. Envies de manger impérieuses, sentiments de perte de contrôle, compulsions alimentaires, etc … témoignent souvent d’une dérégulation franche de l’appétit. Il n’existe pas de médicaments dits « régulateurs d’appétit ». La seule approche thérapeutique efficace est une approche psychologique. Elle est assurée sous la forme de consultations individuelles ou de groupe et prend le nom de psychothérapie. Actuellement, les psychothérapies comportementales et cognitives semblent les plus adaptées aux troubles du comportement alimentaire. Ces thérapies sont des thérapies actives, basées sur l’observation et des mises en pratiques. Il ne s’agit pas simplement de parler de ses problèmes mais de mieux comprendre ses propres envies de manger.